FRESQUE RATP Gare de Lyon

La piste A est une traversée de la planète à travers ses biomes. Le linéaire de 90m témoigne de la diversité du vivant à travers la mise en scène d’un panorama végétal.
Tel un herbier hors échelle, les différents types de végétations se présentent aux voyageurs. Les plantes se fondent les unes dans les autres en créant un panorama graphique original.

Mais bientôt un voyage plus onirique commence lorsque le voyageur repère des saynètes de petits personnages dissimulés dans le paysage. Il s’agit là de gravures d’enfants jouant avec des insectes hors échelle. Certain les chevauchent, d’autres les promènent ou les observent simplement.

Nous imaginons ces saynètes évoluer au cours du temps en proposant une gamme de personnages qui pourront renouveler l’accrochage. En effet, ces scènes sont des découpes adhésives positionnées sur la fresque. Elles pourront être retirées pour être remplacées à un rythme qui reste à définir.

Ce récit permet un second degrés de lecture à découvrir au fil du temps. Il permet également d’imaginer des activations via les réseaux sociaux de la RATP (concours de récit).

La piste B que nous proposons, intitulée l’Éden numérique, nous emmène dans une représentation du paysage totalement artificielle. L’Éden est ce jardin imaginaire, le jardin des merveilles, le jardin du monde. On pense ici au « jardin des délices » peint par Jérôme Bosch faisant figurer une flore et une faune fantastique. Cette représentation produit une mythologie universelle.

Nous reprenons ici ce thème et le donnons à « peindre » par une Intelligence Artificielle.

L’IA procède par assemblage, par compilation. Elle pioche dans des banques d’images qui contiennent une infinité de données jusqu’à produire une image du jardin dans ce qu’elle a de plus commun et de plus partagé par notre inconscient collectif. Nous pensons, par ce procédé, faire naître une image d’un jardin luxuriant universel.